- porte-avions
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porte-avionsn. m. inv. MAR Bâtiment de guerre spécialement aménagé pour transporter des avions de combat ou de reconnaissance et leur permettre de décoller et d'atterrir.⇒PORTE-AVIONS, subst. masc.MAR. Navire de guerre de grandes dimensions, transportant des avions de combat, et dont le pont est aménagé en plate-forme permettant l'envol et l'appontage de ces avions. Porte-avions d'escadre, d'escorte. La mise en chantier de porte-avions de soixante mille tonnes, pouvant transporter des avions porteurs de la bombe (GOLDSCHMIDT, Avent. atom., 1962, p. 71).— P. anal., en appos. La concession sur Formose, qui rompt avec les vues du gouvernement travailliste sur la solution du problème de l'île « porte-avions », a valu également à M. Churchill un très gros succès (Le Monde, 19 janv. 1952, p. 3, col. 1).Prononc. et Orth. :[
]. Att. ds Ac. 1935. Inv. selon ROB., Lar. Lang. fr. V. porte-. Étymol. et Hist. 1921 milit. (Lar. mensuel, nov., V, p. 616c ds QUEM. DDL t. 16 : le Béarn [...] qu'on va transformer en porte-avions); 1921 bâtiment porte-avions, bateau porte-avions (ibid.). Comp. de l'élém. de compos. porte- et du plur. de avion.
porte-avions [pɔʀtavjɔ̃] n. m. invar.ÉTYM. 1921, Larousse mensuel; aussi en appos., navire porte-avions, cf. la var. porteur d'avions, 1923, ibid.; de porte-, et avion.❖♦ Grand bâtiment de guerre dont le pont supérieur constitue une plate-forme d'envol et d'atterrissage (pont d'envol) pour les avions terrestres qu'il transporte. || Porte-avions lourd, léger, d'escorte. || Avions basés (cit. 3) sur un porte-avions. || Atterrir sur un porte-avions. ⇒ Appontage; apponter. — On pourrait écrire : un porte-avion, des porte-avions.
Encyclopédie Universelle. 2012.